Wiko Cink Peax sous Android : Test et impressions

Que faut le Wikio Cink Peax sous Android? Test et impression après avoir passé des vacances à expérimenter les fonctionnalités de l’appareil, que ce soit pour communiquer et consulter les messages, ou pour les usages du GPS ou de l’appareil photo.

Suite au décès de mon Nokia N900, j’ai fait l’acquisition d’un smartphone Wiko Cink Peax sous Android. Le mois d’août fut donc l’occasion de pousser un peu dans ses retranchements la bête et de voir ce qu’elle avait réellement dans le ventre.

Fonctions basiques du Wiko Cink Peax sous Android

L’accès à mes mails en IMAP au travers de K-9 Mail se fait sans difficulté. Seul bug que j’ai relevé : la suppression de mails par sélection multiple lorsque j’utilise le mode d’affichage unifié, qui provoque un plantage de temps en temps. Ce mode permet de visualiser l’ensemble des éléments contenus dans les différentes boîtes de réception ; c’est-à-dire mon compte personnel et professionnel en une seule fois. Autre avantage de K-9-Mail, il est sous licence libre et m’évite de passer par le client de messagerie de Google.

A noter d’ailleurs que je me suis créé un compte Google spécialement pour le smartphone. Un geste qui sur le fond ne change pas grand chose. Je continue d’alimenter l’ogre à données personnelles. J’ai bien tenté de « rooter » mon Cink Peax, mais sans succès pour l’instant.

La synchronisation de mes contacts et de mon agenda via les applications CalDAV-Sync et CarDAV-Sync fonctionne très bien. A noter que je synchronise sur le logiciel de messagerie collaborative SOGo que j’utilise pour ma société.

Le GPS du Wiko Cink Peax sous Android

Disons-le tout de suite, le GPS du Cink Peax n’est pas un modèle de précision. Je passe aussi sur le « temps de fix » (durée nécessaire au smartphone pour repérer les satellites GPS et déterminer la position du smartphone) qui est parfois extrêmement long (plus de 10 minutes). Quelques recherches m’ont conduit à ce long fil de discussion sur le sujet. J’ai appliqué la méthode du « grattage » de la peinture sur l’antenne, sans noter d’amélioration significative. J’en suis resté là : l’utilisation d’applications comme GPS Status ou GPS Test permet de réduire ce temps de fix. D’autres possibilités existent, mais il faut « rooter » le smartphone.

Côté applications de navigation, j’ai utilisé pour la voiture Waze. Le côté collaboratif et ludique de cette application m’a plu. Cependant, il faut rester vigilant et ne pas « jouer » avec l’application trop souvent tout en conduisant. Dommage, mais j’ai appris que Google pourrait racheter l’application Waze. J’ai testé aussi MappyGPS dans sa version gratuite qui donne de bons résultats.

Mon activité favorite en vacances reste la randonnée. Je comptais bien pouvoir là aussi exploiter les possibilités des applications dédiées à cette activité. Après quelques recherches, j’ai porté mon choix sur IPhiGéNie et MyTrails. Ce qui m’intéressait c’était de pouvoir exploiter ou créer des traces au format GPX en les superposant à des cartes IGN de type TOPO25 bien connues des randonneurs.

Les deux applications s’en sortent pas mal, mais j’ai préféré MyTrails dont la gestion (sauvegarde notamment) des traces GPX est plus simple. Elle permet également un accès direct à plusieurs sites de partage de trace GPX. Sur ces deux applications, vous aurez besoin de prendre des abonnements pour pouvoir accéder aux cartes IGN et les stocker en local. Les formules proposées par les deux applications sont différentes.

J’ai acheté pour MyTrails un « droit » de téléchargement pour 1000 km2 (largement suffisant pour mes vacances) valable un an pour 4,5 € TTC. Cependant, j’ai quand même acheté les cartes papier du coin. On n’est pas à l’abri d’une panne… Vous pouvez aussi utiliser les cartes OpenCycleMap qui présentent les courbes de niveau et sont accessibles gratuitement.

L’appareil photo du Wiko Cink Peax sous Android

Ne vous attendez pas à des miracles en terme de qualité malgré les huit mégapixels annoncés. Je me suis contenté de prendre des photos de paysages (zoom à proscrire). La fonction « panorama » est redoutable de simplicité en revanche et ne nécessite pas le passage par un autre logiciel. En voici un exemple :

Je continue de préférer mon bon vieux bridge numérique CANON Powershot SX20 pour la photo. La qualité de l’optique fait encore toute la différence, mais on a l’encombrement en plus.

En conclusion

Avec le recul, je me rends compte que je n’ai guère porté attention aux licences des applications que j’ai installées. Aucune mention d’ailleurs en général sur Google Play. Je sais que je pourrais utiliser un dépôt comme F-Droid et télécharger « à la main » les applications qui me manqueraient sur Google Play. C’est probablement la prochaine étape avec également une nouvelle tentative pour rooter le smartphone.

Toujours pas de regret concernant mon achat. Je suis cependant un peu « dégoûté » par l’arrivée pour cette rentrée du Wiko Cink Peax 2 doté du même processeur Quad core que le Cink Five et pour un prix inchangé. Bref, le Cink Peax reste une bonne solution pour ceux qui veulent un smartphone Android pas trop trafiqué côté système d’exploitation et d’un encombrement « acceptable ».

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