Les humains sont d’une suffisance extraordinaire. Ils ne savent pas grand chose sur comment fonctionne la nature, que ce soit dans l’infiniment petit, le fonctionnement de nos cellules, celui des microbes, des bacteries, de tout ce petit monde qui participe de notre vie de tous les jours sans que nous nous en rendions nécessairement compte ou dans l’infiniment grand, cet univers qui nous entoure, dans lequel nous ne sommes qu’une micro trace et dont on s’apercoit tous les jours,- après avoir refusé du temps de Galilée de reconnaître que notre petit astre tournait autour du soleil- , qu’il est infiniment plus vaste que nous ne pensions, en expansion permanente et…. plein de trous noirs gigantesques dont nous ne savons rien!
Ce qui ne nous empèche pas d’affirmer, pêle-mêle, que nous sommes responsables du changement climatique, que l’homme et la femme sont absolument identiques,- encore que ils ne font pas tous des enfants, mais ça viendra -, et que ce monde est « supervisé » par tel ou tel dieu.
Aujourd’hui je lis dans la presse scientifique que nos cerveaux sont sexués! Nous aurions donc des comportements prédéterminés par notre sexe, que cette sexuation du cerveau se passe à une période connu de notre croissance grace à des processus enzymatiques que les scientifiques connaissent parfaitement. On avait fini par nous faire croire qu’en contradiction avec notre vécu de tous les jours, les hommes et les femmes étaient identiques à quelque details près, interchangeables et qu’ils réagissent et réfléchissent exactement de la même manière.
Il parait donc que nous aurions, à la naissance, des gènes responsables de la masculinisation, d’autres responsables de la féminisation,que la mise en oeuvre de tel ou tel caractère, mâle ou femelle, se passe dans une partie du cerveau bien identifiée, l’aire préoptique, et que l’activation de ce caractère se mettait en place avec certaines enzymes.On pensait jusqu’à,présent que cette activation était irréversible et se passait dans une période bien précise du développement prénatal.
Deux chercheuses en Neuro-sciences, Margaret Mc Carthy et Bridget Nugent, viennent de montrer qu’il n’en était rien en injectant dans le cerveau d’un rat femelle tout juste né, un inhibiteur d’une enzyme participante de ce processus de sexuation, l’ADN Méthyl tranférase,ce qui a eu pour effet de réactiver les gènes responsables du processus de masculinisation qui deviennent normalement inactif dans un cerveau femelle.
La dite jeune rate, bien que physiologiquement femelle, developpa alors une comportement mâle, notamment sexuel. Espérons pour elle que ses chercheuses pourront maintenant la faire revenir à son comportement feminin normal.
NB. Tout ceci ne veut absolument pas dire, bien sur, qu’il y a des comportements qui seraient supérieur à d’autres, mais que nous sommes bien différents les uns des autres. Ouf, je m’en suis sorti!