Toujours dans la série travaux de fin d’été, et après avoir testé la mise en oeuvre de la base de données MariaDB sous Debian 7 voici la mise à jour. Cette fois c’est la machine virtuelle qui accueille une base de données MySQL mutualisée qui sert de cobaye. Elle est utilisée par plusieurs applications hébergées sur différentes machines virtuelles. Il y a en tout six bases de données de tailles diverses, mais au contenu particulièrement critique. Pour ne prendre aucun risque je fais une sauvegarde de la machine virtuelle pour pouvoir revenir en arrière, travaillons serein.
Là encore je dois mettre à jour la version de Debian qui est encore une 6 avant de m’attaquer à la migration proprement dite. C’est là que l’on apprécie de pouvoir mettre en œuvre des applications sans avoir à compiler ou réaliser d’opérations complexes. Les montées de version sont alors redoutablement simples et fiables. Là encore aucun dégât à déplorer, merci Debian.
Passons maintenant à l’objet de cet article le remplacement de MySQL par MariaDB. Pour cela je vais suivre la procédure proposée par Jotheroot’s blog. J’ajoute le second dépôt proposé, celui du CNRS. Ça doit être du sérieux. Je stoppe ensuite MySQL et teste l’installation comme conseillé. Pas d’erreur, je lance l’installation de MariaDB qui prend en charge la désinstallation de MySQL. MariaDB se lance. Je vais dans PhpMyadmin pour voir ce qui se passe et… tout fonctionne. Une vérification sur les différentes applications qui utilisent la base et à première vue tout est ok.
Conclusion, installation, migration tout est transparent par rapport à MySQL comme on me l’avait vanté. Evidement cela ne vaut que pour mes petites installations. Il en va peut-être différemment sur des configurations plus complexes. N’hésitez pas à laisser vos retours d’expériences en commentaire.
Conclusion bis, il s est acquis que pour mes besoins et sauf cas particulier, je laisse désormais tomber MySQL. Les raisons ne sont pas techniques, mais liées à l’acteur qui porte désormais le projet, à savoir Oracle. Quant à MariaDB et ses promoteurs (ceux à l’origine de MySQL), ils ont bien tiré les leçons du passé et placé MariaDB sous la gouvernance d’une fondation. C’est encore la façon la plus saine de garantir la pérennité d’un logiciel libre, même si cela ne protège pas de tout. Les choix technologiques en l’occurrence restent toujours des paris sur l’avenir.