Un rajout au tire de cet article hebdomadaire. En préparant ce billet, je me rends compte combien les lectures qui attirent mon attention sont influencées par mon humeur du moment. Même en cherchant, j’ai eu du mal à trouver des articles positifs.
Il faut dire que nous vivons une époque plutôt difficile. Je suis affolé par le nombre de consultants et autre coach en « bien-être » que je croise de plus en plus souvent. Le « mal-être » dans le monde de l’entreprise est devenu un vrai business. Une démarche que l’on pourrait qualifier de positive, mais qui ne s’attaque pas toujours aux causes et se limite à atténuer les effets.
La semaine a été difficile, des nuits à mal dormir pour essayer de trouver les bonnes solutions et surtout prendre les bonnes décisions. Par chance, la santé est encore là.
Mais j’espère avoir trouvé la bonne posture à adopter. J’aurais l’occasion d’en parler dans les semaines qui viennent.
Commençons par dépiler quelques nouvelles pas très folichonnes sur notre environnement qui part en quenouille.
La hausse du niveau des océans serait sous-estimée. Dans la revue nature, un article (Carling Hay et al.) affirme qu’elle pourrait être plus rapide que pronostiquée par le rapport du Giec. Encore une guerre de spécialistes où de toute façon l’objectif est juste de mesurer la vitesse à laquelle nous nous dirigeons vers le mur que nous allons nous prendre.
Ces mêmes océans pourraient bientôt connaître une extinction massive de leur biodiversité. Ce que nous avons provoqué sur la terre ferme se propage désormais aux océans : Pêche intensive, aquaculture, pollutions chimiques, prospection et exploitation des hydrocarbures, rejet de déchets et formation de « continents de plastique », exploitation minière pour la construction, réchauffement climatique, exercices militaires, loisirs nautiques… La liste est longue…
Une petite couche supplémentaire de sinistrose cette fois sur le plan économique avec l’accroissement sans fin des inégalités et la paupérisation de 99 % de la population. Les 1 % des plus riches posséderont bientôt la moitié de la richesse mondiale. Une situation qui n’est pas près de changer à mon avis. En Europe, on se prépare à injecter plus de 1100 milliards d’euros pour maintenir ce système économique à flot et permettre à ce 1 % de continuer son gavage. Je ne devrais pas me plaindre et me taire au regard de ce qu’il se passe dans certaines contrées où l’on travaille quinze heures par jour pour deux cents dollars par mois.
Finissons cette revue de presse par une note un peu plus légère. Vous pouvez désormais acheter des jeans sous licence libre français fabriqués dans les Vosges. Les patrons sont placés sous licence Creative Commons CC BY. A vos ciseaux !
Ben et alors pas de liens sur les logiciels libres ou un truc un peu technique ? Non, je n’ai rien vu qui ait excité mon intérêt cette semaine. Je n’ai rien publié, je crois, sur mes réseaux sociaux la semaine dernière. Le début de la fin ou le début d’autre chose ? C’est à suivre…