Matteo Renzi l’avait annoncé, Matteo Renzi l’a fait! La réforme du Sénat a été adoptée…en Italie !
J’avais eu l’occasion de vous signaler la différence d’activité et de rapidité d’éxecution entre notre gourvernement,- que l’on peut considéré comme englué dans l’inaction!-, et le gouvernement italien et son Premier Ministre, Mattéo Renzi qui est la nouvelle coqueluche politique de l’Union Européenne.
Celui çi avait annoncé une modification radicale de l’organisation de la république italienne avec la forte diminution du nombre de collectivité locales et la réduction des resposnsabiltés du Sénat et… du nombre des sénateurs.Vous aviez peut être cru que c’était un effet d’annonce, comme le font habituellement les politiques et les notres en particulier, sans nécessairement une réalisation pratique qui suive. Eh bien non, Mattéo Renzi semble bien faire ce qu’il dit!
Ce n’est pas tout à fait bouclé encore, mais il a obtenu un vote du Sénat italien sur le projet de réformes constitutionnelles qui met en place ces reformes et en particulier la réduction du rôle de ce dernier et de son importance.La dite réforme comprend la suppression des provinces, une des feuilles du millefeuille italien, au profit des régions et des communes et surtout la prééminence de la Chambre des Députés sur le Sénat. Celui çi ne votera plus la confiance au gouvernement et ne légifèrera plus dans les domaines désormais réservés désormais à la Chambre des Députés qui devient la chambre principale du parlement italien. Ce que les italiens appellent le bicamérisme parfait !
Cerise sur le gateau et contribution majeure aux problèmes de réduction des dépenses de l’état italien, le nombre de sénateurs va passer de 315 à ….100 !!! 95 seront nommés par les régions et 5 par le gouvernement.*
Ce n’est pas encore ter:miné toutefois car il faut faire passer le projet de réformes à l’Assemblée Nationale, mais le point le plus difficile qui était l’obtention du « hara-kiri » du Sénat a déjà été acquis !
Comparez avec la réforme territoriale à la française qui est en train de s’embourber dans les modifications régaliennes du Prince qui nous gouverne contre les avis des sénateurs et députés. Notre Président nous parle souvent d’action mais nous en voyons rarement les effets concrets.
Problème de méthode peut être, ou de personalité vis à vis de députés et d’un parti qui ne l’a choisit que par défaut, ou d’incapacité générale de notre classe politique de passer du discours à l’action concrète? A vous de juger. En tous cas les italiens avancent et pas les français!