Ils vont cette semaine aux personnes, sociétés ou organismes suivants:
- Au français Didier Leroy, le patron de Toyota Europe et créateur initial de l’usine de production de Toyota à Valenciennes, ingénieur de formation, probablement non polytechnicien, et pourtant reconnu par sa société pour des qualités qui doivent être grandes puisqu’elle l’a nommé Vice Président exécutif en charge des marchés développés dans le monde, c’est à dire le Japon, les Etats Unis et l’Europe, reportant directement à Akio Toyoda, le PDG.Un pied de nez à tous les X-Mines qui pullullent en France dans nos sociétés nationales pour les mener parfois à la catastrophe comme Areva.Un Grand Bravo à cet inconnu des français, et pourtant premier étranger à arriver à ce niveau chez le premier constructeur automobile mondial. Chapeau !
- Au français Jêrome Pecresse, Président de la branche d’Alstom en charge des énergies renouvelables et chargé de l’intégration d’Alstom dans Genéral Electric qui sera le premier français à occuper l’un des 8 postes de Directeur de Division reportant au PDG Jeffrey Immelt comme Directeur d’une division nouvellement crée autour des énergies renouvelables et incluant les activités d’Alstom dans ce domaine dont les éoliennes marines et celles, terrestres, de Général Electric. Une division qui représenterait une dizaine de milliards de dollars de chiffre d’affaire sur les 153 milliards de dollars globaux de chiffre d’affaire du conglomérat américain.
- A nos sportifs dans tous les domaines, l’athletisme, le ski, et le football qui se sont signalés ces dernières semaines par une florilège de performance ou de médailles. Nous sommes relativement habitués à ce qu’ils emportent un nombre de médailles raisonnables, il est plus inhabituel qu’ils en remportent autant sur une période courte due aux hasards du calendrier, ce qui m’interdit de les citer nominativement. Un Grand Bravo à tous!
- Au patron du groupe de réassurance français SCOR, Denis Kessler, qui vient de se voir distinguer par un Prix du Stratège de l’Année par les lecteurs des Echos pour la manière dont il a géré ce groupe depuis le goufre au bord duquel il était en 2002 ,quand il fut appellé à sa tête, et aujourd’hui où il lui a donné des bases extrêmement solides, des méthodes modernes et l’a amenée à la 5me place des réassureurs mondiaux. Bravo !