Le Barça humilie un Real Madrid méconnaissable au Bernabeu By Fuchinran (Editeur)

0-4 tel est le résultat du Clasico Real Madrid qui s’est joué sur la pelouse du Bernabeu à 18h15. Au-delà du score, ce 0-4 reflète bien un match à sens unique donc sans grande saveur.

Le Barça n’a pas eu à se dépasser face à une équipe de Real Madrid pourtant au complet qui a uniquement prouvé à quel point les membres, désunis, sans solution et sans volonté offensive, ne formaient pas du tout une équipe et ne tendaient vers aucun réel objectif.

La passion du Clasico a été plus médiatique que footballistique, puisque cet événement reste toujours l’un des plus suivis au monde pour rappeler la force d’une rivalité aussi sportive que politique. Mais cette fois-ci, c’est un Real en crise de confiance, déjà défait par Seville lors de son précédent match, qui a actué pendant 90 min. Entre pertes de balle précoces, défense dépassée ou absence, gestion contestée de Benitez, un Cristiano fantôme qui gardait la tête basse quand il n’affichait pas un air exaspéré ou désabusé, et quelques fautes déplacées dont une a abouti à l’exclusion d’Isco, le spectacle n’a pas été à la hauteur des attentes. Les supporters madrilènes ont été les premiers à le reconnaître en sifflant régulièrement la passivité de leur équipe plus statique que déterminée à aller de l’avant comme le veut son jeu traditionnel et en appelant à la démission de Florentino Perez.

Quand rien ne fonctionne, on aboutit à la statistique improbable d’un seul tir cadré pour un Madrid dépassé à tous les niveaux face à l’aisance de la circulation de la balle des Barcelonais.

Sans forcer, le Barça a dominé puis humilié le Real Madrid, incapable de repousser les attaques catalanes fluides et en parfaite cohésion, ni d’organiser la moindre contre-attaque même si pendant un quart d’heure en début de 2ème mi-temps, le Real a tenté un peu plus tout en butant systématiquement sur un remarquable Claudio Bravo.

Au vu d’une telle démonstration, on en oublierait presque que ce match a marqué aussi le retour tant attendu et fort applaudi de Leo Messi qui revenait d’une blessure et de deux mois d’immobilité. Son apparition  en cours de 2ème mi-temps en remplacement d’un volontaire Rakitic serait quasiment passée inaperçue, même si elle a changé la physionomie sur le terrain et l’organisation de la défense barcelonaise amputée d’un Mascherano sorti sur blessure. Quelques passes quasi décisives ont rappelé que Messi était un poison par sa seule présence sur le terrain et ont apporté les petites touches d’émotions et un supplément de fébrilité aux abords de la surface de Navas.

Enfin Andres Iniesta buteur inouï, après de longs mois, a rejoint les autres buteurs Luis Suarez et Neymar Jr. toujours à l’oeuvre pour finaliser avec une simplicité parfois déconcertante… Quel magnifique capitaine à la discrétion exemplaire, travailleur acharné, talentueux et souvent magicien pour qui tout semble si simple … Et surtout, Iniesta est toujours plein d’abnégation ce qui en fait un joueur aussi rare que précieux à l’époque de la starification des joueurs…

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