L’arrêt des soins de maintien en vie de Vincent Lambert

Les juges du Conseil d’Etat ont décidé en dernier recours, contre l’avis d’une partie  de la famille, d’arrêter l’assistance permanente dont bénéficiait Vincent Lambert et qui lui permettait de survivre sous surveillance permanente à l’hôpital.De toute évidence, ce fut une décision difficile à prendre pour les juges qui eurent à en décider ainsi, du fait de son contexte émotionnel.

La décision est ce qu’elle est, l’arrêt de toute assistance. Il est facile de la critiquer bien sur, mais  que pouvait on faire d’autre? Le laisser sur son lit d’hôpital jusque ce qu’il meure de lui-même. A 38 ans et en bonne santé physique en dehors de son coma, combien d’années cela pouvait il durer ? 10 ans ? 20 ans ?30 ans ?

Car, si j’ai bien compris l’avis des spécialistes qui ont eu à établir un diagnostic médical que ses médecins traitants avaient déjà exprimé, il n’y avait aucune chance de rémission  dans son état. Et d’une certaine manière, c’est finalement de laisser la nature décider elle même de la fin de vie qu’elle souhaitait lui donner, car les moyens d’assistance permanente dont il bénéficiait n’avaient rien de naturel et sans eux Vincent Lambert aurait disparu depuis longtemps. C’étaient l’appoint que la technologie de l’homme avait pu mettre à son service pour le maintenir dans l’état de coma dépassé dans lequel il se trouvait.

Les seuls qui n’ont pas eu leur mot à dire dans cette affaire, c’est ceux grâce auquel il a été possible depuis 6 ou 8ans de le maintenir en survie,ceux qui assument la solidarité nationale. Qu’elle aurait été la décision des parents si le Conseil d’Etat, au lieu de se borner à prendre seulement la décision finale de « débrancher » , avait laissé la liberté aux parents d’assumer eux-mêmes sans fin son maintien en vie …..

Merci au Conseil d’Etat de sa décision courageuse

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