Hip ! Hip ! Hippopotames

Décembre fut un moment de pause, et de balades dans le pays. Une petite partie du pays… car le temps nécessaire pour rejoindre deux villes est longuet. Il faut environ deux heures au mieux pour parcourir 100 kilomètres, mais souvent plus de trois. Il y a peu de routes. Le gros de la circulation se fait sur des pistes. C’est d’ailleurs assez drôle de découvrir un panneau « stop », à l’embranchement de deux chemins de terre rouges et poussiéreux.

Les Murchison Falls, chutes Murchison, sont un endroit merveilleux, où le Nil se déverse dans un bruit assourdissant, au cours de son voyage vers la Méditerranée, étranglé qu’il est par un goulet rocheux. Et c’est également l’endroit d’un parc très préservé, de savane africaine, qui a été classé dès 1926.

En Aval des chutes, on peut faire une petite croisière sur le fleuve. Et c’est là que l’on croise des colonies d’hippopotames, ces bestiaux à l’air débonnaire mais à la dangerosité certaine.

Des hippos, je n’en avais vus qu’à la téloche. Mazette ! Leur tonnage et leur ramage sont impressionnants. Ils sont dodus comme des goret, et roses par endroits. D’un rose tirant sur le brun. De quoi affoler les besoins de tendresse des mémères. Mais lorsqu’ils bâillent, découvrant des quenottes à transpercer un lutteur, ça calme les envies de papouilles.

Ce qui m’a amusée, c’est qu’ils nous regardaient passer sans s’émouvoir plus que ça, faisant des ronds dans l’eau. Un peu comme les vaches regardent, impassibles, filer le tégévé. Il faut dire que des bateaux, il en flotte en pagaille, remplis de touristes à l’affût, nikon au cou, de THE photo. Et j’ai fait comme tout le monde.

La nuit, au camp installé au bord du Nil, il est interdit de se balader sans accompagnateur puissamment armé. On entend les hippos : ça grogne, ça mugit et ça hennit… Le chant du fleuve. C’est qu’ils se promènent, la nuit.

De ma rencontre avec ces monstres je garde encore le souvenir de l’écume blanche qui mousse sur l’eau : ce sont les déjections en décomposition. J’ai trouvé ça joli… jusqu’à ce que je sache de quoi il s’agissait.

Et puis… l’arbre à saucisses ! Ah ! L’arbre à saucisses. Rien que le nom me fait saliver en pensant aux saucisses d’herbes de Saint-Etienne. Je veux manger une saucisse d’herbe !!! Et un bon saucisson, aussi.

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