Hamon n’a pas compris l’état de déliquescence de l’Education Nationale

Quand  j’ai appris que c’était Benoit Hamon qui allait remplacer Vincent Peillon à l’Education Nationale, je m’étais dit qu’un sectaire allait en remplacer un autre,tellement l’un et l’autre avait eu l’occasion dans leur carrière exclusivement socialiste  de montrer leur sectarisme et leur admiration quasi religieuse pour le sacro-saint socialisme et ses théories fumeuses, en particulier sur le plan économique. Et puis quand il eut repris l’Education Nationale des mains de Vincent Peillon et qu’il eut semblé calmer le jeu sur l’obsession de son prédécesseur, les rythmes scolaires, censés être l’arme ultime pour redresser les performances assez catastrophique de notre enseignement, je  m’étais dit qu’après tout, peut être l’homme allait il se révéler beaucoup plus ouvert et réfléchi en charge de cette fonction cruciale pour le pays qu’il ne l’avait laissé paraitre dans sa carrière précédente d’apparatchik du socialisme.

Làs! Chasser le naturel, il revient au galop! Depuis ces débuts « intéressants »  dans cette fonction, il avait montré dans le maintien des « essais » d’enseignement en école de la théorie du genre que les sujets de base que l’enseignement primaire était censé apprendre à nos enfants, le  » lire, écrire, compter « , étaient sans doute trop terre à terre pour intéresser un homme de sa trempe et que donc le redressement de la fonction régalienne la plus importante et la plus coûteuse pour l’Etat n’était pas très bien parti!

Ses déclarations maintenant sur le système de notation des cours et devoirs à l’ecole qui serait trop dur et décourageant d’après lui pour les élèves m’interpellent en ouvrant la porte à un système plus « bienveillant » pour nos chérubins alors que les classements Pisa et autres dans les comparaisons internationales organisées régulièrement montrent au contraire avec obstination le bas nivreau de notre enseignement pour des matières pourtant fondamentales! Ca me rappelle le 80pct de reçus obligatoire au bac de Monsieur Fabius dont a vu le résultat sur le niveau de nos étudiants en faculté.

Pourtant, le Danemark qui avait expérimenté ce système dit « d’évaluation formatrice » avait déjà constaté dans les années 2000 ses piêtres résultats, ne serait ce que par les résultats PISA, et donc l’avait supprimé.En France aussi il a déjà été expérimenté en 2009 à Roubaix et avait résulté en une ambiance de travail dégradée,et une baisse de niveau.

Pourquoi faut il que notre Ministre se réinterresse à la question? Parce qu’il est entouré dans son ministère par des bataillons de spécialistes dans cette science ésotérique que constitue la Pédagogie dont la création la plus connue est la fameuse méthode globale? Il est vrai que ça grenouille beaucoup dans le camp des pédagogues au point que le responsable de la réforme des programmes auprès de Monsieur Hamon vient de démissionner.

En fait, peut être est ce dans ces catégories de personnels « aideurs » qu’il faudrait économiser des postes et des dépenses puisqu’on pe peut pas faire grand chose sur le nombre des enseignants? Ah oui mais il  a bien 80 pct de socialistes convaincus dans cette cohorte, alors pas question d’y toucher.

Et c’est ainsi que de recul en recul,de dogme en dogme, nous n’arriverons jamais à réformer l’education nationale et a diminuer le nombre dramatique d’élèves, 250 000/an, qui sortent de nos établissements sans aucun diplôme. Pour combien de ministres successifs? Triste à pleurer non?

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