Exploitation dans l’ultra-profond: Une nouvelle avançée de Total

Le gisement de pétrole dont je vous parle est situé à 140 km, au large de la côte Angolaise et de Luanda sa capitale.Il a été baptisé Clov par son opérateur, Total, mais appartient, outre Total à 40 pct, au Norvégien Statoil à 23,3 pct à l’Américain ExxonMobil à 20 pct et au Britanniqure BP pour les 16,6 pct restant.

Enfin, il extrait du pétrole et du gaz àd’arrivée te de traitelent du brut 1200 mêtres de profondeur à partir d’un réseau souterrain de plusieurs dizaines de kilomêtres de tuyaux, et de cables  et de pompes pour relier les différentes poches d’hydrocarbures de ce gisement au vaisseau en surface qui stocke le brut et le distribue aux pétroliers qui viennent s’y approvisionner. Ce que l’on appelle maintenant un FPSO, Floating Production Storage and Offloading, en français, Unité lottante de Production, de Stockage et de Déchargement.

Un tel vaisseau est long de 300 mêtres, pèse 190 000 tonnes et se compose d’un quartier vie pour 240 personnes, d’une aire de stockage, d’une zone pour les utilités – dont quatre générateurs électriques capables d’alimenter une ville moyenne-, les unités d’arrivée et de traitement du brut plus le site de compression du gaz. Il a été construit en Corée du Sud, dans le chantier naval Okpo, à l’exception, angolanisation oblige, du module de traitement de l’eau qui a été construit à Amboim, à 200 km de Luanda. Il a couté 7 milliards d’euros et a pris quatre ans  à construire et installer à poste.

Au fond de la mer, à moins 1200 mêtres, se trouve un forêt de tuyaux et de pompes qui relient les différents puits de production, 19 au total dont 7 en production actuellement, au FPSO sur une surface de taille double de celle de la ville de Paris. Le concept technique de nos jours, comme sur les gisements précédents sur le même bloc de Dalia, Girassol ou Pazflor, consiste à construire sur le fond de la mer, les infrastructures qui ramènent vers le FPSO les productions des différents gisements qui peuvent proivenir de formations géologiques différentes, myocène et oligocène par exemple, et avoir des  caractéristiques différentes.et se mélangent à bord du FPSO.A une telle profondeur où il est impossible pour l’homme d’intervenir, le bon fonctionnement du système de rapatriement de l’huile est controlé par toutes sortes d’automates,de capteurs et d’écrans de controles renforcés par des robots sous marins ultraperfectionnés,  pilotés de la surface pour ouvrir une vanne, modifier un circuit voire réparer une canalisation.

L’ensemble du système est prévu produire 160 000 barils par jour à son rythme de croisière et pouvoir extraire en plus de vingt ans de fonctionnement, les 500 millions de tonnes qui se trouvent au fond de la mer.La production de gaz ne commencera que dans un mois et sera relayé vers une autre unité incontournable de l’exploitation du gaz de nos jours, une usine de liquéfaction à terre qui permet de charger des navires méthaniers à destination des pays de consommation.

Un Grand Bravo aux pétroliers pour tous ces investissements pharaoniques dont notre civilisation a absolument besoin pour satisfaire ses besoins énergétiques

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