Est-ce que l’heure de Munich sonne encore un fois de plus son glas affreux?

 

Les résultats des élections européennes en France ont déclenché un véritable séisme politique, mais surtout médiatique. On le sait, les médias n’aiment pas les trains qui arrivent à l’heure. Pourtant si certains partis politiques, aux vues des sondages avaient été responsables, nous n’en serions pas là… et les commentaires auraient pou être tout à fait différents.

Faisons un simple calcul, sur la base du postulat suivant : les hommes et les femmes politiques travaillent pour la cause commune et leur pays, et non pas pour eux mêmes, leur orgueil et leur ambitions démesurée.

L’UMP aurait pu faire liste commune avec l’UDI/Modem, dans ce cas cette liste légitime qui ne regrouperait que des personnalités politiques du même bord, qui ont gouvernés ensemble, le résultat aurait été de 30,69% et donc nettement en tête… devançant de 5 point le FN

Quant au PS, on imagine qu’ayant fait élire les députés et les sénateurs EELV, les verts auraient pu de leurs côtés faire liste commune (par civisme), et la liste Nouvelle donne (composées de grincheux du PS et de EELV) aurait pu, par responsabilité se dispenser de faire une liste à part. Tout ceci dit, la liste légitime de la gauche (et je n’y inclus pas celle du Front de gauche) aurait obtenue 25,79% des voix et se serait placée en deuxième position, juste un peu au dessus du FN, l’honneur aurait été sauf

Voilà, imaginez simplement ce qu’auraient été les commentaires de la presse avec le résultat suivant (approximatif, bien sûr) :

  1. UMP/UDI-Modem 3O,69%
  2. Gauche unie (PS-EELV-Nouvelle Donne) 25, 79 %
  3. FN 24,95%

Le paysage politique aurait été tout à fait différent. C’est pourquoi il est difficile d’entendre les commentaires des uns et des autres, se lamentant sur la montée du Front National … des pleurs de carriéristes politiques qui défendent jusqu’a bout leur petite boutique et leur petit pouvoir.

Et quand je vois les larmes de crocodiles de Jean-Luc Mélenchon, qu’il calcule, si j’ajoute ses voix à la liste de gauche (dont il dit faire partie, je rappelle que certains élus de villes dirigées pas le PS ont fait liste communes avec les amis de Monsieur Mélenchon) cela donne cette fois :

  1. Gauche unie avec le Front de Gauche 32,12%
  2. UMP/UDI-Modem 3O,69%
  3. FN 24,95%

Dans cette configuration la gauche est en pôle position, avec une droite juste derrière à moins de deux points et un FN largement distancé ..

Bref, même si l’exercice est artificiel et que les voix ne se reporteraient pas toutes automatiquement, on voit bien que le rassemblement de part et d’autres est la seule et unique manière de faire barrage au FN et sa lente ascension vers le pouvoir.

Cela ne sert à rien de verser des larmes et d’afficher sur les plateaux de télévision des figures sinistres et contrites.

Chirac l’avait bien compris en son temps et mis son énergie à faire un grand parti de la droite jusqu’a centre. Je ne comprends pas que cette évidence ne s’impose pas, ni aux commentateurs, ni aux politiques. Est-ce que l’heure de Munich sonne encore un fois de plus son glas affreux, celui de la démission et de la lâcheté de la classe politique face aux menaces noires et brunes qui font plus que se dessiner en France et en Europe ?.

Aujourd’hui, force est de constater que l’UMP n’est même plus au bord du gouffre, mais au fond du trou et le PS est à 14 %. Qui est en mesure de contrer Marine le Pen et ses idées néfastes et pernicieuses ?

Le village de Hoi An : un joyau préservé au cœur du patrimoine vietnamien
Comment réduire les coûts du DPE collectif pour les copropriétés ?