Contrôles dans les trains: Quand l’intérêt des partis et des élus passe avant celui des français!

La débat fait rage dans les médias sur le sujet de la sécurité dans les trains entre tel ou tel parti politique et leurs représentants au pouvoir et ceux qui ne sont plus ou pas au pouvoir mais attendent d’y revenir!

Ceux qui y sont, dont Monsieur Pepy, le PDG de la SNCF qui vous a expliqué que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, essayent de calmer le jeu ( aggressivement néanmoins dans leurs expressions) car eux n’admettent pas les délits de faciès auxquels ces controles peuvent en effet conduire. Une exception, le Ministre des Transports, Monsieur Vidalie, qui s’exprimant au soir de l’attentat du Thalys avait osé dire qu’il préférait la sécurité des transports au risque de discrimination lors des controles.

Il a depuis du se retracter devant le tollé suscité à gauche par sa déclaration.en faisant une déclaration écrite à l’AFP pour nous dire que sa phrase avait été « isolée de son intervention » et qu’il n’avait « jamais été question de proner la moindre méthode discriminatoire » et que « au contraire, il faut prévenir ce risque » mais sans renoncer à ces mesures indispensables pour la sécurité de tous ». C’est bien dommage pour lui juste au moment où il est le candidat préféré pour remplacer Monsieur Rebsamen au Ministère du Travail!

Evidemment, toute mise en place tels controles de sécurité se feraient à l’encontre des personnes censées nous menacer qui sont, malheureusement pour elles, essentiellement de race arabe, de religion musulmane et qui de plus s’habillent de manière distinctive. Ils risquent donc de se sentir discriminés par rapport aux autres français. Et donc leur communauté, qui a voté très majoritairement pour notre Président actuel et son parti lors des dernières présidentielles et legislatives, risquerait de se detourner de lui et de ses élus. Pas question donc de prendre les mesures de sécurité que souhaiteraient les français. L’intérêt du Parti et des élus passe avant l’opinion des français.

Autre exemple du même acabi. Vous vous étonnez peut être que les fameuses réformes dont on nous parle pour réduire considérablement le coût extraordinairement élevé,- 56 pct du Produit intérieur Brut-, de l’état et de ses services n’aient pas connu, en trois ans de pouvoir, le moindre début de commencement d’exécution. Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas que nous manquons de gens intelligents au gouvernement et dans nos ministères et notre haute administration. C’est que tout effort de réduction des dépenses de l’Etat se traduirait par des baisses d’effectifs et par des diminutions ou des suppressions des avantages des serviteurs de l’Etat, comme par exemple les billets gratuits des retraités de la SNCF ou les scandaleux régimes de retraites spéciaux.

Mais toutes ces atteintes aux effectifs ou aux avantages des fonctions publiques, – 5,6 millions de fonctionnaires- se traduiraient par une baisse des 60 pct environ de votants pour le pouvoir actuel.

Je vous rassure néanmoins, c’était la même attitude quand Sarkozy et l’UMP étaient au pouvoir. Eux aussi n’ont touché à rien de crainte de perdre des voies et des postes d’élus.Le risque en perte de voies étaient plus faibles, 40 pct de 5,6 millions de fonctionnaires au lieu de 60 pct mais en importance relative c’était très similaire.

Autre dispositif que Sarkozy nous avait pourtant promis, le référendum dit d’initiative populaire, ou votation en Suisse,est passé à la trappe alors que c’était une attente des français et pour les mêmes raisons.

Quel que soit le parti au pouvoir, la réaction est toujours la même, protéger les élus et le parti.Souvenez vous, De Gaulle avait bati la Vème République pour le peuple et contre les partis. Au fil des ans et sous la pression de ces partis, le balancier est reparti dans l’autre sens, vers la protection des élus et le mepris de l’avis des français.

La dernière mesure dans ce sens. Les primaires, inventées par les socialistes et adoptées vite fait par l’UMP, vont peu à peu nous priver du choix du Président ou du moins d’en réduire le choix aux personalités sélectionnées par les Partis. Comme au bon vieux temps de la quatrième république.

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