Connaissez vous le « Blurring »?

C’est un mot anglo-saxon nouveau qui vient enrichir le vocabulaire français dans le domaine des Ressources Humaines et des pratiques nouvelles du monde du travail.

La traduction française du mot blurring est « brouillage » . Il traduit l’impression que les salariés des entreprises ressentent désormais dans leur travail quotidien du fait de la superposition de leur activité sur le lieu de travail avec celle d’une activité professionnelle résiduelle ou qui se prolonge dans leur vie personnelle du fait qu’avec les moyens de communication actuels, email, smartphone, tablettes, ils ont tendance à devenir « taillables et corvéables à mercy » comme l’on disait au moyen-âge.

Les 35hrs sont loin, on n’arrive plus à distinguer ce qui relève du temps de travail officiel ou du temps des loisirs du fait du fil à la patte des smartphones et tablettes. D’où le brouillage entre ces deux formes de travail, l’effacement progressif entre temps professionnel et temps de loisir privé.

Le baromètre Edenred-Ipsos de cette année nous apprend que 67 pct des salariés européens disent être sollicités par leur travail en dehors de leurs horaires professionnels et que chez les cadres dirigeants on arrive à 84 pct chez les managers et 90 pct chez les tops managers. Juste contrepartie, 62pct d’entre eux déclarent également régler des problèmes personnels au travail.

Une interpénétration temps professionnel/temps privé qui accroit les tensions et déséquilibres, y compris dans la vie personnelle.

La faute à qui? Aux entreprises, disent ils à 39pct , qui n’ont pas fait des efforts suffisants pour adapter l’organisation du travail à ces nouveaux modes de fonctionnement.

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