Le Japon n’a jamais réussi à produire et vendre des avions civils commerciaux alors que son haut niveau de technoaurait du le lui permettre comme il a su le faire dans d’autres domaines technologiques tout aussi difficile à pénétrer.Eh bien, ça y est c’est Mitsubishi Heavy Industry, MHI, qui vient de présenter au public son futur jet régional baptisé MRJ qui sera proposé en 70 et 90 places. Un marché dans lequel les grand acteurs sont le brésilien Embraer et le Canadien Bombardier et qui doit représenter 5000 avions dans les 20 prochaines années. D’autres concurrents devraient apparaître également sur ce marché avec l’ARJ21 du constructeur chinois Comac et le superjet 100 du Russe Sukhoï.Les industriels japonais fabriquent déjà depuis longtemps des composants pour Boeing et Airbus mais n’avait jamais pu mener à bien le développement et la production d’un avion civil complet.Pour s’imposer sur un marché très disputé, il faut néanmoins proposer des avancées techniques par rapport aux avions concurrents. C’est ce que propose MHI avec un fuselage aménagé différemment, passagers en avant et bagages dans la partie arrière du fuselage au lieu de les placer en dessous des cabines. Autre bond technologique, d’après MHI, le moteur de l’américain Pratt et Withney , le 1200 G, serait « révolutionnaire »,avec une consommation supposée être inférieure de 20 pct à celle du concurrent de Général Electric.
Les compagnies décideront du succès ou non de cet avion qui représente l’aboutissement de 8 années d’effort. Pour l’instant, MHI annonce 407 commandes fermes ou en options par une douzaine de compagnies.
Airbus a fait un tabac en décidant, après de longues études et débats, de modifier son best seller, l’A 320 en A 320 Néo qui a connu immédiatement une floraison de commande qui va assurer le plan de charge d’Airbus pour de longues années.
Il s’agit d’un moyen courrier qui sera fabriqué également dans la nouvelle usine d’Airbus américaine de Mobile dans l’Alabama qui commencera à produire mi 2015.
Il se trouve qu’il existe toujours en exploitation dans les compagnies aériennes américaines une flotte de 1030 Boeing 757 dont la fabrication a été arrêtée en 2005. Pour capturer le marché du remplacement de cette flotte, il faut pouvoir proposer un avion d’un rayon d’action de 7000 km pour pouvoir traverser les Etats Unis. C’est ainsi qu’est née l’idée de pousser au maximum la capacité de franchissement de l’A 321 Néo pour accéder à ce marché et en même temps traverser l’Atlantique. Passer du Moyen Courrrier maximal au Long Courrier minimal. Il a déjà ét baptisé A 321 Néoe LR pour Long Range et a été présenté avec un grand succès aux compagnies américaines.Il sera un peu plus lourd , 97 tonnes au lieu de 93 pour y caser un réservoir supplémentaire et aura un rayopn d’action de 7300 Km de quoi traverser les Etats Unis d’une côte à l’autre et l’Atlantique.
On lui souhaite de permettre à Airbus, dont c’est l’objectif affiché en s’installant industriellement aux Etats Unis, de passer de 20 pct à sa part de marché mondiale de 50 pct.
Boeing comme Airbus va bien en ces années bénies de la construction aéronautique, tirée par le renouvellement des flottes, l’accroissement du trafic aérien et la création de nouvelles routes vers l’Asie du Sud Est.
Pour 2014 le groupe vient d’annoncer une production d’avions pour 2014 de 720 avions en forte hausse, un chiffre d’affaire en hausse de 15 pct dans la branche aviation au troisième trimestre et des prises de commande prévisionnelles de 1000 appareils nouveaux.Au total toutes branches confondues, Boeing devrait passer les 90 milliards de dollars de Chiffre d’affaire en 2014 avec 10 pct de marge opérationnelle.
Le carnet de commande atteindra les 430 milliards de dollars dans l’aviation civile et seulement 60 dans les activités de défense et espace en repli.