Brèves de Blog…énergétique (suite)

  • Quelques chiffres importants sur les couts de production du Kwh nucléaire en France dans diverses hypothèses tels que calculés par la Cour des Comptes:

          – 42 euros le Mwh vendu par EDF à ses concurrents, prix fixé par la loi pour dynamiser la concurrence – 59,8 euros le Mwh, prix de revient net de net calculé par la Cour des Comptes en incluant tous les postes de               l’investissement initial au démantèlement avec une exploitation sur 40 ans – 55 euros le Mwh dans les mêmes conditions mais dans une hypothèse de durée de vie des centrales de 60 ans – 109 euros le Mwh calculé pour une centrale type EPR construite en Grande Bretagne

  • D’après la Cour des comptes le prix de revient du Mwh pour des centrales au charbon ou au gazest de l’ordre de 70 à 100 euros et pour des champs d’éoliens terrestres de 85 euros. Pour les éoliennes de mer, on ne sait pas vraiment étant entendu que cela dépend de l’implantation prévue et de son coût d’exploitation prévu. Le prix maximum admissible tel qu’il est donné dans les dossiers d’appel d’offre pour les projets qui viennent d’être adjugés en Mer du Nord, Manche et Atlantique est de 220 euros le Mwh
  • Autre source d’énergie alternative, le photovoltaïque sur lequel les pouvoirs publics avaient fait un gros effort de promotion interrompu brutalement par un moratoire de 6 mois qui a purement et simplement décapité cette énergie alors même que les coûts d’achat des panneaux, grace à l’arrivée des considérables capacités de production chinoises, voyaient leur prix d’achat divisé par quatre.Au jour d’aujourd’hui le panneau photovoltaIque vaut 0,5 dollar le wattt quand il en valait 4 en 2010. Le coût de production de l’electricité photovoltaïque sans aucun subvention mais dans des régions ensoleillées tout de même est devenu moins coûteux que celle produite au fuel ou au gaz.  Au point que partout dans le monde on investit dans le photovoltaïque (36 Gwatts en 2013, 45 prévus en 2014,57 en 2015 et 70Gw par an prévue au dela) alors que tout est quasiment à l’arrêt en France dans ce domaine depuis 2011.
  • Avec 3 réacteurs sur 7 d’arrétés, soit 3000 Mw sur 20 600 Mw de capacité totale, le risque de blackout sera permanent en Belgique durant tout l’hiver et l’exploitant du réseau Elia, le RTE belge, et les autorités gouvernementales ont présenté un plan de coupures organiséees d’électricitépour cet hiver. La Belgique sera dépendante de ses voisins via les interconnexions pour passer l’hiver, en particulier si celui çi s’avérait rude. Elle peut potentiellement importer 3800 Mw de France ou des Pays Bas, mais en cas d’hiver froid, ils ne seront pas facilement disponibles auprès d’opérateurs également sous pression. Un appel d’offre a été lancé pour demander aux opérateurs de réactiver des centrales non rentables ou de réduire leurs consommations, ce qui a permis de quantifier cet ultime recours à 850Mw.Elles ont également autorisé des échanges en cas d’urgence jusqu’à un prix plafond de 4500 euros le Mwh, soit 100 fois plus cher que le prix normal. Malgré celà, en cas d’hiver très froid il ce sont 116 hrs de pénurie que les belges et leurs industries devront supporter…
  • Risque de manque de capacité de production en France cette fois mais pour l’hiver suivant, 2015/2016, en cas d’un hiver décennal, c’est à dire froid mais pas dramatique néanmoins. C’est RTE le gestionnaire du réseau qui lance l’alerte car, d’après lui, il manquera une capacité de production  de 900 MW à la  France pour l’hiver 2015/2016, une situation qui devrait s’aggraver pour l’hiver 2016/2017 avec 2000 Mw de capacité de production manquante. La faute à l’arrêt des centrales de secours qui étaient utilisées pour répondre aux pics de consommation, au gaz, au fioul ou au charbon,et qui, n’étant plus rentables car trop peu utilisées, ont été mises sous cocon par leurs propriétaires.Le résultat de la concurrence du charbon, des gaz de schistes et de l’essor des énergies renouvelables qui se sont traduit par la disparition de 52 000Mw de capacité de production en Europe.Dont 490 Mw de disparu en France cette année
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