Ces évolutions dans la plus ou moins grande importance de telle ou telle source doit néanmoins prendre en compte le fait que les productions renouvelables ont priorité sur les autres formes à l’injection dans les réseaux de distribution ce qui diminue quelque peu la part des énergies non prioritaires.C’est le solaire qui a progressé le plus, de 14pct alors qu’éolien et hydraulique n’ont guère bougé.La raison en est que nous avons eu en 2014 un climat relativement doux et ensoleillé qui s’est traduit aussi par une baisse globale de la production de 3,6 pct.
Tout n’est pas pour autant complètement satisfaisant dans le paysage allemand de la production électrique.Vous savez que l’outil de production d’électricité dans le pays est situé majoritairement dans le nord du pays alors que la demande est,elle, majoritairement située dans le sud ce qui implique qu’il faut transporter l’électricité produite du nord vers le sud à grand renfort de lignes haute tension. C’est là où le bât blesse car les riverains et en particulier les bavarois ont manifesté une opposition farouche à l‘enlaidissement de leur cadre de vie par les lignes haute tension.
Autre problème dans cette transition énergétique, le prix de l’électricité pour le particulier qui a considérablement augmenté au fil des ans du fait du niveau des subventions faites aux énergies renouvelables auxquelles sont venu se rajouter des prix spéciaux compétitifs pour les industries dite électro-intensives. Qui paye? Le particulier dans tous les cas qui commence à trouver salée l’addition de la transition énergétique.
Reste à trouver les 15,9 pct d’electricité supplémentaire dont il faudra pouvoir disposer dès 2022 et la suppression des « charbons » fortement polluants. Ce n’est donc pas encore gagné…..
Une évolution à suivre de près car représentant d’assez prés les points forts et les points faibles de notre propre transition énergétique.